Rencontres Avec Un Auteur

Le Chesnoy Rencontre avec un auteur de Bandes Dessinées au C.D.I Il y a à la base de toute réflexion profonde un sentiment si parfait de notre dénuement que loptimisme ne saurait y présider.. Je me crois sensible autant quil se peut à un rayon de soleil mais cela nempêche pas de constater que mon pouvoir est insignifiant.. Je rends justice à lart en mon for intérieur mais je me défie des causes en apparence les plus nobles. COMPAGNON Antoine. La littérature pour quoi faire? Fayard, 2007. rencontres avec un auteur Rencontre avec lauteur Jocelyn Bonnerave, au cours du Petit déjeuner littéraire-midilibre.fr Rarement. Cela marrive parfois, quand jai besoin dun peu de réconfort! Mais lentourage nest pas vraiment objectif. Et nul nest prophète en son royaume.. Après avoir discuté avec un écrivain, la plupart des élèves ne voient plus le livre de la même façon. La rencontre avec un auteur a un impact formidable sur eux. Il arrive que dans un salon du livre, les auteurs rencontrent des adultes qui leur racontent quil y a une dizaine dannées, ils les ont reçus dans leur classe, quils gardent de ce moment un souvenir fort, qui a déclenché chez eux lenvie de lire Présentant ce quont toujours été ses objectifs, Breton écrit : La vraie vie est absente, disait déjà. Ce sera linstant à ne pas laisser passer pour la reconquérir. Dans tous les domaines, je pense quil faudra apporter à cette recherche toute laudace dont lhomme est capable. Et Breton ajoute quelques mots dordre : Les lecteurs adultes : il sagit des lecteurs dâge et de profession différents hors professions du livre, leur point commun est un rapport personnel et fort avec la lecture. Une façon simple de procéder est de demander au lecteur témoin dapporter tous les écrits revues, journaux, livres.. Quil a consultés la semaine précédente à la rencontre. Ou bien de raconter son histoire de lecteur, en sappuyant sur les livres qui lont jalonnée. Un matin de novembre, dans ces Hauts-de-Seine quil aime tant, pour leur proximité et leur éloignement de Paris, Peter Handke a parlé de ce qui le guide dans lécriture de ses pièces, et des rêves qui lont conduit à Lheure où nous ne savions rien lun de lautre. Q Vous souvenez-vous de la première fois où vous êtes allé au théâtre? R_ Je ne suis pas allé au théâtre, le théâtre est venu chez nous. Cétait en Carinthie, jallais à lécole. Une petite troupe qui faisait une tournée à travers la région a joué une pièce dun auteur populaire du XIXe siècle, qui sappelait le Fabricant de baromètre sur lîle enchantée. Javais sept, huit ans. Puis, quand jétais élève au lycée, jai vu une pièce dEugene ONeill. Cétait très beau. Mais je ne me souviens pas de la première fois où je suis allé de moi-même au théâtre. Jai surtout commencé par lire des pièces, beaucoup. Après, quand je suis allé au théâtre, je me suis rendu compte que la lecture était beaucoup plus prenante que la représentation. Presque toujours, sauf avec Tchekhov et Shakespeare. Là, les mises en scène étaient toujours plus spacieuses que la lecture, même si elles étaient mauvaises. Q _ A vingt-trois ans, vous avez écrit votre première pièce, Outrage au public. Quest-ce qui vous a décidé? R_ Jai commencé de manière bizarre avec le théâtre. Quand jai écrit mon premier livre, mon éditeur ma dit que je ne pouvais pas compter vivre de la littérature, mais que si jécrivais du théâtre, jy arriverais peut-être en Autriche et Allemagne, les auteurs dramatiques vivants sont beaucoup plus joués, et mieux payés, quen France. Comme rien ne me paraissait plus étranger que le théâtre, je me suis dit que jallais écrire une pièce qui parlerait justement de ce qui me séparait du théâtre. Cest devenu Outrage au public. Après seulement, jai commencé à mattacher petit à petit au théâtre. Q _ De quelle manière? R_ Cest venu surtout avec la pièce qui sappelle Gaspard. Quand jai lu lhistoire de Kaspar Hauser, il y a au moins vingt-cinq ans, je ne lai pas vue comme un livre, mais comme une pièce, tout de suite. Cest la première fois où je suis vraiment entré dans le théâtre. Après, en écrivant des pièces, jai toujours eu à lutter contre le problème du récit, et du jeu. Avec Gaspard, non. Jai vu dans cette histoire le théâtre pur. Jai toujours été en quête du théâtre pur. Q _ Quentendez-vous par là? R_ Toutes mes pièces sont des recherches qui, en même temps, jouent un jeu. Jusquà aujourdhui, je nai pas vraiment écrit ce quon appelle une pièce de théâtre avec une histoire, avec, comme disent les Anglais, un plot, une vraie intrigue, sauf peut-être Les gens déraisonnables sont en voie de disparition. Je suis toujours resté à la périphérie des formes du théâtre. Mes pièces sont des récits, qui dessinent les bordures invisibles du théâtre, des bordures que jai trouvées moi-même et qui, par lécriture, sont devenues visibles. Q _ Quest-ce qui est à lorigine de votre première pièce sans paroles, le Pupille veut être tuteur? R_ Cest un metteur en scène, qui est mort aujourdhui. Il mavait demandé décrire une pantomime, mais je ne voulais pas. Je naime pas les pantomimes, sauf quand elle font partie dun récit, parce que lillusion y est trop emprisonnée. Elles ne peuvent pas raconter quelque chose qui est au-delà de ce quon connaît déjà, dans la vie. Alors jai réfléchi, et jai écrit le Pupille. A lépoque, jétais assez influencé par une troupe américaine, le Bread and Puppet, qui faisait du théâtre sans paroles, avec de très grandes marionnettes. Jaimais comme elle mettait de lespace dans lespace. Q_ A la création de la pièce, à Paris, en 1975, dans une mise en scène de Jean-Claude Fall et Philippe Adrien, un spectateur a pris un tuyau en caoutchouc qui était sur scène, et sest mis à frapper la table du décor, et le tuteur. Après, il na pas pu dire pouquoi. R_ Il sest peut-être ennuyé. Je nai pas vu cette mise en scène. Javais vu celle de la création qui, en Allemagne, a été très liée aux événements de 68, comme celle de Gaspard. La première de Gaspard a eu lieu le 10 ou 11 mai 1968. Pour ne pas voir ma pièce, javais pris la fuite. Jétais à Paris. Presque toutes les critiques, en Allemagne, ont fait un lien entre cette pièce et mai 68. Je trouvais ça complètement idiot, je trouve toujours ça idiot. Avec Le pupille veut être tuteur, ça a été la même chose. On ma trouvé très politique, et on ma rattaché à la génération des soi-disant soixante-huitards. Jétais à la mode, parce que je symbolisais quelque chose. Je ne sais pas quoi. Q _ Pensiez-vous, après le Pupille veut être tuteur, que vous écririez un jour cette autre pièce sans paroles, Lheure où nous ne savions rien lun de lautre? R_ Oui. Ça mavait tellement plu, à lépoque, que javais rêvé, vraiment fait des rêves dautres pièces muettes. Il y a quinze ans, jen ai commencé une, dont le décor était un bâtiment en travaux comme on voit parfois, avec des façades voilées et des ouvriers qui passent derrière. Cette pièce sappelait lEtat et la Mort, jen ai écrit trois ou quatre pages, et après, jai arrêté. Je narrivais pas à continuer, à cause du décor. Mais ça ma toujours préoccupé. Je voulais écrire une autre pièce muette, non, pas muette, mais silencieuse. Q _ Cette fois, le décor est une place. Pourquoi? R_ Il y a quelques années, jétais en Italie, près de Triest, dans une petite ville qui sappelle Muggia. Je suis resté un après-midi sur une place, je regardais. Tout dun coup, une camionnette est arrivée, des hommes en sont sortis, ils ont descendu un cercueil, ils sont entrés avec dans une maison, ils sont revenus, ils sont partis. Tout ça sest passé très vite. A ce moment, la place était vide. Et tout à coup, je lai vue dune autre manière. Les gens qui sont venus, après, ne savaient rien de ce qui sétait passé avec le transport du cadavre, mais ils avaient une autre signification. Cest comme ça que le titre mest venu: Lheure où nous ne savions rien lun de lautre. Cétaient toujours des gens différents qui passaient, et chacun sculptait lautre, pas dans lespace mais dans le temps, à cause de ce mort. Alors jai su comment faire la pièce. En lécrivant, je me suis demandé si je devais être réaliste, et recréer une place du Midi. Je me suis dit que non; la place, cest le plateau du théâtre. Son caractère nest pas précis, il change tout le temps. Quelquefois, cest comme une clairière dans une forêt, très souvent jai pensé à la place du village de mon enfance, où il y avait un cerisier. Q _ Tous ces gens qui se croisent sur la place auraient pu parler. R_ Cétait la place qui comptait. Je suivais son rythme, celui des personnages, des figures, des figurants. Je me suis demandé sils allaient parler, et je me suis rendu compte que ce nétait pas important. Cétait mieux quils marchent et bougent sur la place. A un moment, tous se rassemblent pour tenter de retrouver une harmonie. Mais rien ne se passe. Alors ils continuent, lun fume, le garçon de café jette des glaçons par terre. Quand je suis arrivé à ce point de lécriture, ça a été un soulagement pour moi, que ça se passe ainsi. Après, jai pu terminer la pièce: je pouvais faire comme si de rien nétait, comme sil ny avait pas lidée dune rédemption. Book-signi ng and meet-the-author event with Dr. Vere ne Shepherd.. Je remercie Mathieu pour sa disponibilité, jespère que cet article vous aura plu. A très bientôt pour de nouvelles aventures littéraires! Retrouvez chaque lundi la Newsletter de la semaine. Laccès aux parcs, aux jardins de lEurope et à lespace de Loisirs Claude Cornac.. Les élèves de la classe de seconde F ont pu échanger avec lauteur franco-canadien Martin Winckler dans le cadre dune visio-conférence autour de son roman La Maladie de Sachs. Dans le cadre de la stratégie de déconfinement, il a été décidé douvrir les écoles et établissements scolaires, progressivement, à partir du 11 mai 2020 et dans le strict respect des prescriptions émises par les autorités sanitaires. Des protocoles sanitaires précisent les modalités pratiques de réouverture et de fonctionnement. Avec la lettre de confirmation, à lentrée du Lingotto, au poste réservé aux événements sur réservation. Votre adresse e-mail nous permettra de vous envoyer les newsletters auxquelles vous vous êtes inscrit. Pour exercer vos droits, consultez notre La Maison de la BD vous propose des stages dété pour enfants, adolescents et adultes. 5 Cliquez sur le lien. Vous serez redirigé vers une nouvelle page. La fiction constitue un nouveau banc dessai exigeant pour lauteure qui avait publié jusque-là essentiellement des livres pratiques autour de la grossesse et de la petite-enfance. Pour ce premier roman, Marion McGuinness a décidé de revenir sur ses thèmes de prédilection : dans un style sobre qui met en lumière toute la délicatesse des sentiments, elle aborde les sujets de la maternité et de la reconstruction de soi après la perte dun être cher. A lorigine de ce roman, on trouve une peur viscérale commune à toutes les mères : Ce roman est né de cette angoisse que toutes les mères peuvent ressentir : la peur dêtre seule. Comment pourrais-je élever un bébé si je navais pas mon conjoint sur qui compter? La couverture donne dès lors le ton : mélancolique et fleurie, la nature y est belle et touchante, une barrière blanche est close, à limage de la narratrice qui se confine dans lisolement au début du roman et qui devra souvrir pour aller de lavant. Vivre le deuil au jour le jour rencontres avec un auteur rencontres avec un auteur Rencontre avec un auteur de bande dessinée : Pascal REGNAULD Agatheb2k dans Témoignage : lors de la crise Grippe H1N1, en 2009, les masques étaient déjà en pénurie en France, ils ne sont arrivés dans les pharmacies quaprès la bataille, nont pas été vendus et.. AA : De nombreuses fois! Dans le scénario, il est finalement assez rare décrire seul à proprement parler. Entre les writing rooms, les ateliers décriture, les séances de brainstorming, les projets développés avec coauteurs, mon collectif À Suivre, etc. Il arrive parfois décrire à plus de dix mains! Plus précisément, Qui veut tuer Robert Nakaroff? est-il le premier roman à choix multiples que vous écrivez?