Enfin, lamour entre madame de Rênal et Julien Sorel est proscrit tant du point de vue moral que religieux. Cette dame est assujettie aux liens sacrés du mariage qui fait de la fidélité un pilier fondamental de la vie conjugale. Toute inconduite de sa part est une grave transgression aux bonnes mœurs et aux lois de lhymen. Elle devrait entraîner le rejet populaire, car elle couvre la famille de déshonneur. Donc, une telle relation est bannie à tous égards, parce quelle transgresse linterdit séculaire de ladultère. Lexplicitde ci-contre représente un bon exemple de dénouement romanesque où le narrateur prétend être absent Flaubert revendiquait cette, qui se manifeste néanmoins par une ironie féroce partout où peut se débusquer un discours figé par les conventions. Attention. Et, derrière ce hasard, une fois de plus, il y a, bien sûr, la Ces informations sont dautant plus utiles que la lettre est rédigée dans ce Homais, le pharmacien dYonville, gagne sur tout le monde. Reconnu, respecté, il fait triompher avec lui les valeurs quil incarne, ce qui fait bien de lui un mythe : un républicanisme étroit et sectaire, une culture mal assimilée et complaisamment étalée, une langue de bois avide de pouvoir et soucieuse de respectabilité. Laconique, soigneusement dégagée du paragraphe, la dernière phrase du roman est lourde de sens : elle laisse à conclure sur les vertus quentend récompenser la société bourgeoise. Excellente première partie mais deuxième partie décevante Cette fascination est mutuelle comme en témoignent les adverbes intensifs de la phrase suivante, qui dévoile le point de vue de Mme de Rênal sur Julien Sorel : joues si pâles, si rose. En somme, lamour entre Julien Sorel et madame de Rênal a connu diverses péripéties avant daboutir à lamour fou. Au départ, ce nétait quun défi envers soi-même et envers la société ; à larrivée le précepteur a été pris dans son propre jeu et est tombé dans les mailles de la passion. Quant à cette dame, ses sentiments suivent une trajectoire évolutive, allant de la compassion à lamour sublime. Mme de Rênal se laisse aller à des rêveries de vie de couple avec Julien si son mari venait à décéder. Elle sait ne plus aimer son mari mais ne peut faire autrement que de vivre avec. Cependant, son amour pour Julien nest un secret pour personne. Labbé Chélan exige de Julien quil parte immédiatement pour le séminaire, ayant vent de lhistoire amoureuse entre Louise et Julien. Ce dernier na dautre choix que daccepter et daccepter aussi la pension que lui verse M de Rênal, pension quil considère comme un prêt. M de Rênal veut convoquer en duel Valenod mais sa femme len dissuade. Julien revient de nuit visitée Louise après son départ mais cette dernière pendant être là leur dernière rencontre, reste froide et distante avec Julien. Chapitre 24 Dautres personnes de ma connaissance pensent pareil que moi et dautres démentent. Il sattend à être reçu par une femme plus âgée et le lecteur peut imaginer son appréhension à lidée de lunivers inconnu dans lequel il va entrer : sera-t-il à la hauteur des attentes de ses employeurs, comment les enfants vont-ils se comporter, saura-t-il sadapter à ce milieu qui nest pas le sien, etc?
réussi à avoir pour lui. Mathilde nest désirable uniquement parce que les hommes les plus respectés de la société parisienne la désire. Il nécoute donc pas ses sentiments, il ne réagit Il suffit simplement de cliquer sur Ajout Favori sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel. , Inscrit le 11 mars 2009, 31 ans-22 mars 2009 -une satire féroce des salons parisiens, des dîners de provinces, du clergé. De nombreuses caricatures : Valenod, Frilair, les séminaristes, Fervaques, Rênal Le petit chaperon rouge et noir : lecture dun passage de Stendhal article Je crois, dit Mme la dauphine, quelle le sait aussi bien que vous. La reine dauphine dit je crois, mais on devine quil sagit dune litote. Nen doutons pas, elle en Shakespeare, le Songe dune nuit dété amour avec et sans philtre considérer dans lobligation davoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien naurait pas pu dire si elle Ce qui est terrible, écrivait Proust dans Jean Santeuil, c est de ne pas savoir. Linquisition de Swann dans une scène célèbre naboutit quà le faire souffrir davantage : Odette finit par lui avouer quelle a déjà eu des relations avec des femmes. Le narrateur connaîtra pour sa part cette souffrance de ne pas savoir, et Proust parle à son propos dun sentiment inquisitorial, qui veut savoir, souffre pourtant de savoir et cherche à apprendre davantage. En littérature, pour parler de ses sentiments, on utilise le lyrisme. Depuis lAntiquité, le lyrisme associe la musique et la poésie à travers le mythe dOrphée. Il accomplit la même action héroïque pour Mathilde, et il vit nuit avec elle où il est au comble du bonheur, et où elle lui donne tout un côté de ses cheveux. Lorsquelle ne laime plus, son ambition semble évanouie, car il est pleinement occupé à son amour pour elle et à sa reconquête : il a trouvé un nouveau sens à sa vie. La lecture est essentiellement linéaire, mais tu peux tout à fait faire référence à quelques procédés qui se situent plus haut ou plus bas dans le texte.